Message: Lorsque nous sommes confrontés à des défis, il est important de croire en notre travail et de lui faire confiance.

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Texte paraphrasé : L’attente prolongée de l’administration actuelle concernant une question importante pour l’industrie des sociétés d’investissement suggère que le changement de gouvernement vers le Parti Travailliste pourrait offrir la meilleure chance de résolution – James Carthew

Si vous avez suivi le développement des informations sur les coûts sur notre site internet, vous saurez qu’un des efforts de l’industrie pour obtenir cette transparence était un projet de loi présenté par des membres privés qui était en cours d’examen à la Chambre des Lords. La baronne Altmann avait tenté de retirer les sociétés d’investissement de la réglementation de la Directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs, comme nous en avons discuté précédemment.

Malheureusement, après que le projet de loi ait pris six mois pour être examiné par la Chambre des lords – recevant un soutien interpartite – et était sur le point d’être présenté à la Chambre des communes, le processus a été interrompu par les élections générales. C’est un exemple de retour à la case départ sans garantie qu’une nouvelle version du projet de loi serait sélectionnée pour être débattue à la Chambre des Lords. Cela soulève des questions sur l’inefficacité archaïque de notre système parlementaire, mais cela nous invite également à chercher de l’espoir ailleurs.

La FCA a mis en place une mesure temporaire autorisant les sociétés d’investissement à fournir davantage de détails sur la répartition de leurs frais. Cependant, l’organisme précise qu’il ne peut aller plus loin tant que le gouvernement n’a pas mis en place une nouvelle loi pour abroger et remplacer la législation de l’UE qui a causé des problèmes en matière de divulgation des coûts.

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La Trésorerie aurait dû être sous pression après que le Chancelier ait promis d’agir à ce sujet lors de sa Déclaration d’automne. En janvier, il a demandé des avis sur la proposition de loi, et plus de 300 personnes y ont répondu. Cependant, aucun calendrier n’a été fixé pour la législation, et l’élection générale a entraîné un nouveau retard, tout comme pour le projet de loi de la Baronne.

Beaucoup dépendra de la rapidité avec laquelle l’administration entrante traitera cette question, qui sera maintenant entre les mains de Rachel Reeves et de son équipe, après une série de catastrophes politiques récentes. Il semble qu’elle ait déjà beaucoup de responsabilités à gérer.

Richard Stone, PDG de l’AIC, a demandé une action immédiate le 23 mai, en soulignant qu’il existe un fort consensus bipartisan pour que le gouvernement définisse les limites réglementaires et que la FCA élabore les règles. Il a souligné l’importance pour le nouveau gouvernement qui prendra ses fonctions le 5 juillet de prioriser l’élaboration et l’adoption de la législation en cours afin que la FCA puisse réformer la transparence des coûts.

Il serait plus simple de ne pas inclure les sociétés d’investissement dans les règles de divulgation des coûts, comme c’était le cas avant janvier 2018. Il est également nécessaire de lutter contre la présentation trompeuse des coûts par les gestionnaires de patrimoine et les plateformes d’investissement. Le futur gouvernement devrait agir rapidement pour permettre à la FCA de respecter son calendrier et finaliser cette question d’ici l’automne.

Le débat concernant la transparence des coûts a été ravivé récemment suite à un article de Citywire suggérant que l’industrie cherchait à dissimuler les coûts des investisseurs. Cette affirmation a suscité de vives réactions, mais il est important de préciser que ce n’est pas l’intention de l’industrie. Nous visons à fournir une divulgation exhaustive et détaillée des coûts, sans pour autant induire les investisseurs en erreur avec des informations trompeuses.

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Les investisseurs professionnels et les conseillers prennent actuellement des décisions d’investissement irrationnelles en se concentrant sur les frais des fonds plutôt que sur les investissements les plus rentables pour leurs clients. Cette pratique ne peut pas persister.

Selon Ros Altmann le 31 mai dernier, il y a une situation critique à Londres où le marché des sociétés d’investissement ne fonctionne pas correctement. Les investisseurs vendent leurs actifs parce qu’ils estiment payer plus que ce qu’ils valent réellement, tandis que les gestionnaires de fonds et de patrimoine sont contraints de vendre par peur de proposer des portefeuilles qui semblent trop chers et donc peu attrayants pour les clients.

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Imagem: stephmcblack/StockVault

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